PRIMAFRANCE

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lundi 26 juin 2017

4D et ARCHÉOLOGIE

Un architecte Légiste 

On conçoit aisément le travail d'un architecte et celui d'un constructeur pour bâtir un ouvrage. Nous répétons inlassablement depuis quelques années que la 3D, essentielle dans la représentation d'un volume est à la planche à dessin ce que la 4D en tant que représentation visuelle et dynamique  des séquences de construction est au planning.

Transposons au travail de l'archéologue. Il doit partir d'un ouvrage abîmé par le temps et re-faire le processus inverse  pour, d'une part imaginer la construction à l'état final et d'autre part s'interroger sur les méthodes constructives afin d'étayer ces hypothèses.

Lorsque la technologie fournit un support au travail de l'archéologue

Depuis quelques années, on aperçoit des rétrospectives en 3D de bâtiment du passé, modélisé et présenté au public pour venir expliquer l'architecture d'antan. La représentation 3D offre une compréhension accessible à un plus grand public. Cette situation pousse non pas le "chercheur" mais le profane a poser la question "comment en êtes-vous arrivé à cette conclusion?"
Bien que des années d'expérience ne puissent être illustrées par une cinématique de quelques minutes, l'archéologue se doit d'exprimer le processus qui l'a conduit à re-créer l'ouvrage, sa possible destruction par des événements et/ou par le temps.
Quoi de mieux que la 4D ? 

Partir d'un existant, le compléter en tenant compte des contraintes de construction et des matériaux de l'époque. Imaginer l'acheminement des matériaux, c'est finalement recréer un planning de travaux. Vérifier ses hypothèses, jouer les séquences, explorer des possibilités, proposer des variantes. Autant d'approche de travail que le ferait un constructeur ou un ingénieur méthode de nos jours.

La 4D offre un moyen d'investigation extraordinaire pour concevoir et mettre en oeuvre un travail minutieux tenant compte de nombreux paramètres. 

L'illustration visuelle (la cinématique 4D) est toujours pilotée par le planning. Les spécialistes des constructions d'antan y verront un instrument de vérification. Les scientifiques pousseront le luxe à calculer la durée de la tâche en fonction d'un nombre supposé d'ouvrier sur le chantier. 

Des questions légitimes - Des solutions techniques 

L'application de la 4D à travers le logiciel SYNCHRO n'est pas un exercice de style. La question nous a été posé par un spécialiste  pour le compte d'une Mission Archéologique.
La 4D comme approche de travail répondait à ses ambitions et le fait que ce soit le planning qui pilote la 3D a donné les moyens de jouer des scénarios.

La question s'est posée de savoir comment illustrer le processus temporelle quand les échelles de temps sont de l'ordre du siècle et non pas de la semaine ni du mois.
Certes les calendriers ne sont peut être pas adaptés mais les transpositions ne sont pas pour autant complexe.
En effet rien n'empêche de concevoir qu'une année représente un siècle.

Par ailleurs, la représentation d'un frise animée est possible de telle sorte que à mesure que les objets 3D apparaissent/.disparaissent ou se transforment, on peut aisément voir le temps défiler le temps sur la frise.
Il n'y a donc pas en soi de frein à la représentation du temps même si les échelles temporelles sont différentes de celles habituellement utilisée dans le domaine de la 4D contemporaines.

Gageons que les fouilles réalisées et celles à venir offriront de nouvelles mise à jour et permettront de progresser dans la modélisation des vestiges découvert pour pouvoir effectuer ce travail de re-création.

Lorsque l'antique se conjugue avec l'Innovation ...


La rédaction 









 



lundi 6 mars 2017

AVANCEMENT VISUEL DANS LA PLANIFICATION 4D





DE LA 4D A LA PLANIFICATION VISUELLE

Depuis quelques années le concept de 4D s’est affiné. On parle plus volontiers de BIM construction voire de Planification 4D. Cette capacité à affiner la notion permet d’aborder un autre versant de la 4D.
Longtemps envisagée dans les phases de création, visualisation, optimisation et sécurisation de l’ordonnancement des séquences de montage d’un ouvrage, la 4D progresse du fait même de son utilisation. Pour autant une part de la valeur ajoutée de ce travail en bureau s’évapore lorsqu’on passe sur le chantier : Comment transmettre au chef de chantier et au conducteur ce travail amont qui a été réalisé ?
De nombreux post, précédent ont présenté SYNCHRO SITE comme étant un outil permettant de faire descendre la 4D sur le chantier.

SYNCHRO SITE – version 1.0
SYNCHRO site à ses débuts traduisait la digitalisation des processus et outils initiaux (papier et crayons) pour effectuer un avancement sur chantier. Bien que l’interface permettait de disposer d’une vue 3D et des tâches sélectionnées à mettre à jour, l’avancement se faisait quasiment de la même manière que pour un avancement à la main (entrées des données par le planning ou par l’objet 3D sélectionné et inscription soit d’un pourcentage d’avancement soit d’une date de fin prévisionnelle). Le retour d’infos dans le planning permettait d’une part de dématérialiser le support et d’éviter une ressaisie des infos dans le planning. Gain de temps évident mais qui laissait de nombreuses interrogation en suspend (comment dénombrer dans le planning les tâches faites ou pas faites autrement que par la date  à inscrire ?)

SYNCHRO SITE – version 2.0
Les étapes d’une tâche, (dont voici le principe rapidement pour mémoire), permettent d’affecter un code couleur  à une étape d’une tâche pour renseigner sur l’avancement. Ex : pour la tâche voile 1, couleur  rouge j’installe la banche, bleu, je coule, vert ça sèche, violet je décoffre.
Cette approche envisagée dans SYNCHRO SITE a permis d’apporter une réponse à la question précédente : je peux dénombrer le travail réalisé sans alourdir le planning en évitant de créer des tâches inutiles pour les mettre à jour (0 à 100%). J’ai une progression de mon chantier par un aperçu visuelle et si je compare entre le réel et le planifié je sais rapidement dire si je suis en retard ou avance de phase.
Ça veut dire que je dois rentrer deux avancements (visuel par code couleur et par pourcentage). Pourquoi ne pas effectuer une seule opération et gagner du temps ?

SYNCHRO SITE – version 3.0
Grâce à l’intégration des commandes de script dans le logiciel SYNCHRO, la « liaison » entre les statuts des ressources de la tâche (étape) le code couleur associé et le pourcentage d’avancement a pu se faire. Autrement dit dans la mesure où une règle d’avancement est définie préalablement (par ex : avancement par quart. Si dans le cadre d’un voile on considère que chaque étape (pose de banche, coulage, séchage etc…) vaut 25% d’avancement, relié au code couleur déjà précédemment défini, un chef de chantier, conducteur ou OPC voire un planificateur pourra se rendre sur le chantier et sélectionner un objet 3D, inscrire la couleur correspondant à l’état d’avancement et de ce fait associer automatiquement un pourcentage d’avancement.
On élimine une étape d’entrée d’information et on automatise l’avancement.


UN PREALABLE ESSENTIEL : DEFINIR UNE REGLE D’AVANCEMENT
La version 3.0 du SYNCHRO SITE ne présente de l’intérêt que si on est en mesure de définir préalablement une règle d’avancement qu’on va appliquer de façon uniforme pour un type de tâches défini. Sans nécessairement induire de la complexité, cela nécessite une réflexion sur l’avancement en début de projet pour que lors de réalisation de la 4D dans la phase préparation, le paramètre soit intégré dès le début.


lundi 12 décembre 2016

4D ET INDUSTRIE



UNE APPARENTE OPPOSITION
Quelles différences existe-t-il entre l’industrie et le BTP ?
L’industrie est à la récurrence et la répétitivité ce que l’unicité est au BTP : des éléments essentiels pour chacun et qui n’ont d’autres objectifs que de les opposer ! Définitivement ?
Ne nous cachons pas la vérité, les points communs sont beaucoup plus nombreux que les différences.

DES POINTS COMMUNS EN RÉALITÉ
Sans se livrer à une liste exhaustive on peut noter qu’édifier un bâtiment ou assembler un équipement industriel sont des actes de constructions. Partant de ce postulat, une « préparation » industrielle ressemble à « méthode constructive » (on créer une gamme de montage / une séquence logique/ un ordonnancement).
Entretenir un bâtiment équivaut à effectuer un acte de maintenance. Dès lors, travailler en milieu occupé (pour un bâtiment)  et effectuer un arrêt de maintenance sont des tâches identiques dans leurs principes de réalisation.
Certes la mise en œuvre sera différente mais les réflexions seront les mêmes. (Identifier les travaux à réaliser, créer les séquences pour effectuer le travail, gérer les ressources, tenir compte du site en occupation, planifier les travaux, mesurer l’avancement etc…)

BIM ET INDUSTRIE
Les projets  compte tenu de leur spécificité se sont intéressés rapidement aux aspects virtuels de Design. Les outils CAO/DAO en 3D munies de bill of materials, couplés à des outils de PLM sont connues dans le monde de l’ingénierie industriels déjà depuis de nombreuses années. De Grandes références émergent et leur faculté d’intégration conduisent les éditeurs à proposer, à travers des formats propriétaires, des suites logicielles très complètes permettant de gérer le Procurement.
Le BTP arrive un peu plus récemment dans ce domaine.
Cependant à travers les approches BIM, envisager L’Architecture, l’ingénierie de conception et de Design et le mode collaboratif associée à cette démarche de travail, n’a pas mis des siècles à venir.
On compte également aujourd’hui avec le développement des outils de gestion de la maintenance de bâtiment en 3D.

4D ET BÂTIMENT / 4D ET INDUSTRIE
La maturité de l’ingénierie de conception est à l’industrie ce que celle du BIM construction est au BTP. Une évidence sur le papier qui a mis du temps à devenir effective.
Le BTP est d’essence plural par l’intermédiaire des corps de métiers qui la compose et la multitude de technique associées. Les aspects contractuels de ces projets en sont le reflet.  Même s’il est indéniable qu’un certain nombre de corps de métiers sévissent dans le domaine industriel, les constructeurs et autres grands ensembliers sont relativement concentrés sur le marché.  Les formats propriétaires (au niveau informatiques) ont longtemps contraints les acteurs du monde industriels à évoluer au gré des choix réalisés par certaines  filières toute entières.
La liaison 3D/planning que nous connaissons était donc possible mais limitée à un format ce qui avait pour conséquence d’être soumis à la vitesse de développement des éditeurs/intégrateurs au regard du poids internes des projets. Il fallait compter sur une approche spécifique par projet avec des coûts non négligeable pour le développement et les montées de version.

INTEROPÉRABILITÉ ET APPORT DU BÂTIMENT A LA 4D  
Le BTP a su vivifier, par sa diversité de formats existant sur le marché, la notion d’interopérabilité malgré la guerre d’influence des éditeurs sur leurs formats propriétaires.
SYNCHRO ayant compris la nécessité de s’affranchir de ce microcosme, la suite logicielle de SYNCHRO a pris un relief tout particulier pour les industriels, qui aujourd’hui, sont fortement intéressées par un outil offrant une pluralité d’intégration de formats et permettant de recréer un 3D composite. La dimension volumique et dynamique qu’offre la 4D fait entrevoir de nombreuses applications notamment à travers la gestion des interfaces de chantiers, l’intégration des modules et l’amélioration des revues de constructibilités dans le cadre des relations entre génies civilistes et industriels (pour ne citer qu’elle).

DE NOMBREUSES APPLICATIONS
Aujourd’hui la convergence des spécialistes du béton avec les industriels (et autres ensembliers) sur un outil capable d’offrir des moyens de travail coordonnées tout en fixant sans trop de rigidité le périmètre de chacun des métiers, est un atout de premier choix.
SYNCHRO a fait l’objet de nombreux choix arrêtés par les industriels au regard de sa capacité à renforcer leur dialogue avec les géants du BTP.
Gageons que l’ouverture de l’industrie à la 4D avec SYNCHRO n’en est qu’à ses débuts et que le futur devrait amener d’autres industries à basculer vers une approche structurante, interopérable et robuste comme celle que propose SYNCHRO.


La Rédaction


 


lundi 14 novembre 2016

NOUVELLE VERSION SYNCHRO PRO 5.3

Nouvelles caractéristiques 


Le moteur de rendu Iray de NVDIA a été intégré à SYNCHRO PRO permettant d’obtenir une image de haute qualité dans le cadre de la production de cinématique.
Dans le cadre de l’amélioration des rendus, la fonctionnalité Iray dans SYNCHRO PRO offre les moyens de remplacer les objets 3D par des objets « Iray » issus d'une bibliothèque accessible depuis l’interface SYNCHRO (possibilité de modifier également les ombres, les points de vue de caméras et l’exposition du soleil).Il est possible d’appliquer des textures en passant par ce moyen ou en se connectant à une solution spécialisée dans le rendu 3D.
(Iray est un add-on qui vient se greffer sur la licence SYNCHRO PRO nommée).
Compte tenu de la qualité des rendus, il est nécessaire de disposer d’une machine performante.

Fenêtre d’utilisation des Ressources
Cette fenêtre contient maintenant un tableau pour montrer l’utilisation des ressources par jour de travail planifié.

Fenêtre d’utilisation des Tâches
Cette fenêtre contient également un tableau pour montrer l’utilisation des ressources dépendante des tâches et par jours.


Champ utilisateur calculé
Cette fonctionnalité permet  de calculer des valeurs provenant d’autre champ utilisateur ou d’objets 3D (en tant qu’attribut) dans SYNCHRO. Très pratique pour calculer des rendements/cadences  (quantité associée à des ressources par tâches) sans avoir besoin de recourir à un tableur (Excel).

Filtrage 3D
Cette fonctionnalité permet maintenant d’utiliser plusieurs filtres appliqués à une vue 3D afin de créer des code couleurs sur le modèle en fonction de critères multiples. Attention la fonction « 3D Sets » a été renommé en « 3D filtres ».

Vue sur Ressources, Vue sur Tâches et Vues sur les Objets 3D
Ces trois éléments ont été améliorés par la mise en place d’un tri et de regroupement multi- colonne au moyen de filtres. Le menu « clic-droit » et la fenêtre de dialogue sur les filtres a été mise à jour en conséquence.

Transformation d’objet 3D
Lors de l’import d’un fichier SPX la transformation des objets 3D est dorénavant préservée lorsqu’on effectue une Synchronisation avec une nouvelle version d’un modèle. 



Export sous le format SDEF[1]. Le format SDEF (Standard Data Exchange Format) offre les moyens d’exporter un planning en format SDEF compatible avec les standards du Gouvernent US (USACE).
L’implémentation  dans SYNCHRO PRO, s’est faite sur la base du standard ER-1-1-11 (en date du 15 juin 1995). SDEF est utilisé par le Corps des Ingénieurs de l’Armée des Etats Unis (USACE) dans la gestion de leur projet et dans leur système d’analyse réseau (NAS). L’Editeur a suivi scrupuleusement les spécifications du format SDEF.

La fonction Project DMS. Elle permet de relier des fichiers, des documents par des hyperliens URL à des ressources, des objets 3D ou des tâches. Cette fonctionnalité est pratique pour associer des PDF ou des spécifications provenant d’une GED à des tâches ou des objets ou des ressources dans SYNCHRO.


Synchronisation de caméras. Plusieurs caméras peuvent être synchronisée permettant de disposer de plusieurs vues 3D d’un même objet à un moment précis de la cinématique.
Cette fonctionnalité offre les moyens de mettre en comparaison la cinématique du « planifié » par rapport à celle du « réel ».
 
Events Timeline.  Ce marqueur a été ajouté à l’éditeur d’animation afin de montrer/cacher des annotations 3D à des moments précis dans l’animation.

3D Path Alignment. Cette fonctionnalité permet de référencer la position initiale de la ressource reliée à la tâche. Cela permet de rendre plus facile l’utilisation des chemins 3D pour déplacer des objets depuis leur point d’origine.

Filtrage des tâches. Cette fonctionnalité permet de lier la date de la tâche à un Début ou à une Fin d’une tâche spécifique ou à la date de mise à jour ou à la date actuelle.


Import des IFC
L’import de la géométrie des IFC a été davantage optimisée offrant une amélioration peut commune en vitesse d’import et d’ouverture des fichiers « lourds ». Les IFC Colors ont été maintenus.






AMÉLIORATION DE MANIPULATIONS

 
-          Possibilité de voir les ressources dans une liste à plat
-          « Sélectionner toutes les ressources » peut être utilisé pour sélectionner seulement ce qui est visible dans la table des filtres.
-          Pour naviguer dans « l’arbre des ressources » et dans « l’arbre des objets 3D » on peut utiliser Shift +les flèches de déplacement
-          Il est possible d’inverser la sélection pour les tâches ajoutées
-          Améliorations importantes du module permettant de faire des scripts dans SYNCHRO.
-          La longueur des valeurs pour les codes tâches a été augmentée pour atteindre 225 caractères.
-          Le double clic sur le bord des colonnes permet de la remettre à la largeur de l’entête
-          Ajout de la « transparence » pour les plans texturés
-          Sélection multiple de point dans une liste quand on customise les colonnes
-          La molette de la souris peut être utilisée pour dérouler les menus.
-          On peut cliquer gauche dans l’entête de colonne pour avoir un tri ascendant ou descendant et revenir à la position initial
-          On peut utiliser le « glisser «  (drag and drop) pour réarranger les points (items) dans une colonne customisée
-          Une option pour « skip » (ne pas prendre en compte) sur les ressources de profils d’apparence a été ajoutée quand on synchronise depuis un fichier .spx
-          Pour importer un fichier SPX plus besoin d’un mot de passe
-          Le fait d’annuler (Undo) la synchronisation depuis un SPX ne bouleverse  pas la structure de l’arbre des objets 3D.
-          On dispose d’un espace multi ligne pour écrire les annotations 3D
-          Les filtres 3D et la fonction « coupe de plan » (cutting planes) sont conservés avec un point de vue  lorsqu’on  le sauvegarde (markup)
-          Il existe une option pour sélectionner/désélectionner les ressources dans le filtres 3D par ressources
-          La fonction « sélection cachée » (Hide selected) est opérationnelle  dans le système des filtres
-          De multiples points de vue et images peuvent être sélectionnés et édités immédiatement dans le module d’édition d’animation.
-          Pour spécifier les types d’unité pour les équipements et les ressources humaines on a ajouté les catégories suivantes : en ce qui concerne les inputs sur l’utilisation des ressources (Unité /durée), unité Totale, Décompte des ressources (ex : effectifs) et d’autres paramètres encore.
-           Une Baseline supplémentaire et des paramètres de variance ont été ajoutés.
-          Le module propriété des tâches a été réorganisé – la plupart des propriétés sont maintenant affichés comme un couple « paramètre-valeur ».
-          Les Filtres sur tâches multiples  peuvent être crée en utilisant AND/OR (ET/OU)
-          La nouvelle version de SYNCHRO PRO comporter plus de tables de couleur de police dans la boite de dialogue « options ».
-          La liste des champs utilisateurs peut être triée
-          Les filtres 3D peuvent également être triés
-          La commande « couper les tâches » pour déplacer les tâches avec le WBS ou entre code tâche a été ajouté
-          Les raccourcis clavier ont été ajoutés pour déplacer les tâches
-          L’affectation par défaut  des ressources matérielles a été fixée à 1 unité
-          L’ID des tâches sélectionnées est maintenant auto-numéroté et incrémenté automatiquement
-          On peut trier et customiser les colonnes des tâches

AMÉLIORATION DES EXPORTS EN .AVI


-          On peut ajouter des ressources et des listes d’objets 3D sur les vidéos
-          Il existe une option pour ne pas faire apparaître les colonnes avec les numéros des objets
-          On peut activer une option pour laisser la focus time centrée sur la time line au moment de l’export.
-          Le cadre textuel « ressources actives » (actives resources) et « ressources filtrées actives » (active filtered resources ) existe maintenant dans le module d’édition d’animation
-          Il est possible d’ajouter des images de type PNG dans le module d’édition d’animation
-          Il a été créé un bouton « appliquer » (apply) pour sauvegarder des paramètres intermédiaires et se souvenir du dernier onglet actif dans la boite de dialogue AVI.
-          On peut appliquer au cadre textuel les propriétés « démarrage » (start) et « durée » (duration)
-          Le problème de l’affichage de la liste 3D en noir lors de l’export en AVI a été résolu.
-          Les vues 3D peuvent être exportées avec la vue I-Ray

AMÉLIORATION DU STATUT DES RESSOURCES


-          Ensemble d'état par défaut inclus dans le fichier par défaut
-          La légende 3D pour le mode statut des ressources a été améliorée
-          Le statut « transparence » et le contrôle de la visibilité a été ajouté
-          Il a été ajouté également un statut des ressources sur les tâches et les filtres 3D
-          Si le modèle est coloré par un statut de ressource il peut être exporté en FBX avec des données d’animation.


SI VOUS SOUHAITEZ AVOIR DES PRÉCISIONS SUR LES NOUVELLES FONCTIONNALITÉS DE SYNCHRO PRO CONTACTEZ NOS EXPERTS AU + 33 1 56 83 87 30 ou par email synchro@primafrance.com  



[1] Cette information est à l’intention des organisations qui travailleraient pour les Etats Unis où qui se pose la question d’utiliser le logiciel SYNCHRO au regard de projet utilisant les normes nord-américaines.




mardi 4 octobre 2016

LA PLATEFORME SYNCHRO 2016.2

CHANGEMENT DE PARADIGME SUR LA PLANÈTE SYNCHRO



UNE RÉFLEXION...


Au fil des posts sur ce blog,  se répète le leitmotiv suivant "la 4D ne cesse de progresser". Parcourons un instant le chemin non pas sur le marché mais chez les Editeurs de Software. A ceux qui ont prétendu que la 4D n'était qu'une cinématique de film, ce sont opposés les concepteurs de la 3D intégrant du temps dans une maquette comme attributs des objets 3D. Puis s'est imposé avec une évidence déconcertante que la 3D devait relié à un véritable planning pour répondre à la définition de la 4D.

...VERS UNE PROGRESSION... 





Perçue comme moyen de communication technique auprès des parties prenantes repoussant les frontières de l'abstrait, la 4D a été utilisée très tôt pour les études de prix et réponses à appel d'offre (pratique pour venir exprimer une méthode constructives et illustrer une note d'hypothèse de planification).
Puis est venu le temps de la préparation chantier. SYNCHRO PRO devient un outil pour exprimer la rotation des banches, travailler sur l'installation du Plan d'Installation du Chantier.
La 4D s'est ensuite attaquée à l'exécution en essayant de répondre à la question : "comment pourrais-ton suivre son avancement en 4D". 1er changement de paradigme.On passe d'un support fixe à un outil de mobilité pour capturer de la données sur le chantier et amener de la 4D dans ce lieu en effervescence permanente.

...ET DES OUTILS ASSOCIES.


Conception, Préparation, Exécution deviennent SYNCHRO PRO ET SYNCHRO SITE. La conception et la préparation sont confiées à la planification 4D PRO alors que SITE devient un SYNCHRO TABLETTE.
SYNCHRO SCHEDULE est le véritable trait d'union entre SITE ET PRO.
SYNCHRO SCHEDULE déconnecté de la représentation 3D permet de faire du planning avant tout.
Il devient SYNCHRO PRO lorsqu'on ajoute la dimension visuelle à la dimension temporelle.
Ne reste plus que le module essentiel pour recueillir les avancements : SYNCHRO SITE qui lui transmet et traduit  visuellement la progression  dans SYNCHRO  PRO.

SYNCHRO WORKGROUP PROJECT (SWP) constitue le chaînon manquant: Plus le projet est grand et plus on a besoin de visibilité. Même si avec SYNCHRO PRO on peut travailler à plusieurs sur un même fichier ce n'est qu'en mode chronologique. Il manquait une capacité à travailler en simultanée. Avec SWP, on peut connecter plusieurs PRO à SWP pour former un réseau et offrir les moyens de travailler en toute autonomie tout en étant interconnecté. 


POUR ALLER OU?

Vers plus d'intégration: SYNCHRO a pris très tôt le contre-pied des autres éditeurs sur le marché. L'interopérabilité comme maître mot des échanges de données à conduit à l'intégration des IFC comme d' autres formats propriétaires en matière de planning et de 3D.
L'émergence des pluggins SYNCHRO dans les outils 3D a conduit à faire dialoguer les CADMen avec les Schedulers en évitant les débordements réciproques de chacun dans le cercle de compétence de l'autre. La tectonique des métiers n'a pas eu lieu.

Vers plus de gestion coordonnées de l'information :La compatibilité des formats est le premier pas pour faire voyager les données d'un outil vers un autre. Les API (et/ou Web services) offrent les moyens d'interfacer les outils entre eux et créer véritablement un petit système d'information. 
LINK est un exemple parfait de la matérialisation d'une liaison entre SITE et PRO et rien n'interdirait d'envisager la liaison entre PRO et un outil externe via les API de SYNCHRO confiés aujourd'hui à leur intégrateur.
Pour autant tout cela manque de champ. Le caractère multiple des outils, malgré leur interfaçage conduit à une situation paradoxale. Le SI 4D reste à géométrie variable en fonction non pas des besoins mais des budgets ou encore de l'inertie de certains couche managériale dans bon nombre d'organisation.

PAS DE STANDARDISATION A MARCHE FORCÉE

Si l’éditeur n'est pas tombé dans le travers des formats propriétaires, ce n'est pas pour tomber dans une quelconque dogme consistant à donner une configuration unique d'un SI 4D en obligeant les organisations à le mettre en place à tout prix.
Cette approche serait, d'une part, en totale contradiction avec le marché actuel sur lequel SYNCHRO évolue et d'autre part conduirait à surdimensionner ou sous-dimensionner (et parfois en même temps) les besoins outils au regard des projets. Trop de ceci et pas assez de celui-la ...

JUSTE UN NOYAU CENTRAL 
Entre modèle unique et modèle protéiforme se trouve la notion de noyau dur. Le Plus Petit Commun Dénominateur pour parodier une formule mathématique. Il s'agit d'une plateforme qui rassemble un minimum d'outillages informatiques pour mettre en place une 4D sur un projet.
en voici rapidement un aperçu fig.1










 QUELQUES EXPLICATIONS 


Etude et Conception:

En phase étude, l'utilisation du logiciel s'effectue dans le cadre de la réalisation visuelle du phasage des travaux (construction/assemblage).
SYNCHRO PRO pourrait être utilisé en version partagée (sous la forme réseau avec 1 accès en simultané). 
En fonction de la montée en charge des projets, il sera possible d'augmenter le nombre de jeton (accès en simultanée).


Préparation :

Lors de la Préparation chantier, les Ingénieurs sont susceptibles de vouloir travailler selon un mode collaboratif qui traduit le process métier (besoin de simuler des situations de gérer des options et de prendre des décisions). l'utilisation de SYNCHRO WORKGROUP PROJET (SWP) répond à cette attente. Touts les acteurs du projet travaillent sur le même projet hébergé dans la base de données. Moyennant une gestion des droits d'administration, chaque partie prenante, en fonction de ses rôles et responsabilités, intervient sur le projet au regard de son activité tout en ayant une visibilité sur le périmètre des autres. 
La consolidation des informations dans un Master Planning 4D permettra la priorisation des actions en cas de chevauchement.


Exécution Chantier: 

Pour capitaliser le travail réalisé en amont, le chantier doit pouvoir se doter d'une licence SYNCHRO PRO sur un poste relié à des Tablettes intégrant SYNCHRO SITE.
SYNCHRO PRO bascule le planning 4D sur la tablette. L'avancement est réalisé sur tablette par confrontation au réel sur le chantier. Les informations sont ensuite remontées sur SYNCHRO PRO pour analyser les avances/retard de phases et réaliser les mesures de corrections.




DES CONNEXIONS ESSENTIELLES 






Le passage de "témoin" entre le la 4D de conception et la 4D préparation est assuré par la liaison de l'acteur "pivot" dont l'outil est connecté par sa licence SYNCHRO PRO SHARED LICENSE à SWP (la base de données). En relation avec les ingénieurs Méthodes il sera en mesure de récupérer les données de la 4D initiales et de les intégrer au sein de SWP comme base de travail pour réaliser la V1 de son 4D de Préparation.
Il en sera de même entre la phase Préparation et la phase Exécution: le Chef de Chantier et/ou le Conducteur disposera d'un accès à SWP pour charger la 4D de Préparation la mettre à jour voire en modifier quelques éléments en fonction de la réalité du terrain et des aléas.

LE TEMPS RÉEL - UNE FORCE A APPRIVOISER 
La force du système repose sur la modification en temps réelle des données grâce au système SWP. Toute modification depuis le chantier pourra être techniquement reçue par la cellule préparation qui en cas d'aléas notoire demandera au département conception de revoir une variante si nécessaire. Les données seront les mêmes pas de perte en ligne.

Pour éviter la "cacophonie" de datas qui "bougent" en permanence indiquant soit des retards soit des avances de phases au gré des relevés (le piège du temps-réel), il sera nécessaire d'accompagner ce SI 4D d'un process 4D permettant d'effectuer des relevés saisonniers pertinents sur un Master Planning 4D et disposer d'une vue consolidée intéressante à date fixe. 
Cette technique courante chez les comptables appelée "arrêté de compte" devra être appliquée à la 4D

UN NOYAU - IL RESTE A FAIRE POUSSER LE FRUIT... 
Si on compare le fruit à un projet, la plateforme SYNCHRO 2016.2 n'en est que le "noyau". Chaque projet est différent, en conséquence la taille du noyau peut varier en fonction du fruit, parfois de la taille d'un pépin parfois d'une taille bien plus conséquente. L'idée consiste à adapter ce noyau en fonction de votre réalité. On a évoqué plus haut,  l'ajout de jetons dans la SYNCHRO PRO SHARED LICENSE, mais il est tout autant possible d'ajouter des licences de SYNCHRO PRO pour les relier à SWP. Enfin rien n'interdit d'équiper en version monoposte nommé d'autre PC sur chantier pour récupérer les avancements par zone  (par ex.)


CONCLUSION 
Déployable assez  rapidement, efficace et à la volumétrie variable , la plateforme SYNCHRO 2016.2 a le mérite de proposer une base intéressante pour permettre aux acteurs du marché de "penser" et "d'exécuter" leur projet en 4D.

POUR TOUTE QUESTION (technique et/ou budgétaire) contactez-nous au + 33 1 56 83 87 30 où par email synchro@primafrance.com 




jeudi 15 septembre 2016

MAÎTRISE D'OUVRAGE ET 4D

ERREUR SUR LA PERSONNE ?

La 4D restera l’apanage des concepteurs et les acteurs de la construction au sens large du termes (Bureau d'Etude, Méthodes, OPC etc...)
Pour autant se pose la question de la Maîtrise d'Ouvrage. Doit-elle se borner à recevoir un bien et le considérer comme conforme ou non en gérant des pénalités contractuelles uniquement ? Doit-elle au contraire de suivre les étapes d'assemblage ? Dispose-t-elle d'un contrôle, est-ce souhaitable ?

Plusieurs réponses / plusieurs environnement 
La réglementation en France façonne les domaines de la construction. Le droit français aime créer des suma divisio* c'est-à-dire des classifications pour catégoriser et offrir un panel exhaustif de normes: Si le bien est public, la loi MOP s'appliquera au construction BTP, si le bien est privé mais pour un usage public, on lui appliquera un autre corpus de règles. Si le bien est industriel, la construction obéira au droit privé avec une approche contractuelle très forte... pour autant une constante demeure: Qui est responsable de la construction ?

Pas de prolégomènes, juste des faits 
La responsabilité n'est pas l'affaire que d'une somme de droits et d'obligations liés à une personne et selon des règles.  La responsabilité d'un ouvrage à construire repose sur celui qui en acquiert la propriété. Il s'agit d'un bien dont la valeur intrinsèque et la valeur d'usage (bien que parfois distincte) dépendent de son édification. Le propriétaire est donc responsable à plusieurs titres: 
Il confie une mission à un tiers de construire, certes mais sa responsabilité repose sur l'exploitation du bien avant tout. Il a investit et doit disposer d'un bien correspondant à l'usage auquel il le destine. Les malfaçons de toute sorte rendant le bien impropre à son usage et les retards dans la réalisation de l'ouvrage sont tels que tout ce qui se déroule en dehors de ce qu'il avait prévu, constitue un préjudice pour lui. La responsabilité au sens économique du terme reste toujours celle du propriétaire. Il est le grand perdant et même si toute sorte d'assurance viennent réparer son préjudice financier, il ne dispose pas du bien qu'il a souhaité faire construire. Il est condamné à ne pas produire.

En conséquence, sans réduire le propos mais en restant simple et direct: la responsabilité est toujours l'affaire du propriétaire. Il doit veiller à ses intérêts.

Préserver son Investissement - Comment ?
Comme il l'a toujours fait ? Commander un  ouvrage faire jouer la concurrence et tirer les prix vers le bas, obtenir des délais courts de réalisation et "appuyer" sur la manette des pénalités pour faire accélérer le tout ?
Cette approche repose sur une à  vue court terme.
Les Intérêts divergents de chaque partie prenante conduisent pour le constructeur à être le moins disant en termes de délais mais sans pouvoir les tenir et mettre le maître de l'ouvrage en situation de devoir renégocier une fois que le contrat est passé.
Ce jeu du marché est compréhensible mais peu efficace car il impacte durablement sur les délais.
Alors qu'on commence à diversifier les critères de choix des entreprises générales en incluant comme indicateurs clés de performance: la qualité des matériaux,  la maintenabilité et les coûts engendrés, ne devrait-on pas disposer de livrables permettant de vérifier que ces critères sont toujours appliqués ?

BIM demandé,  oui,  mais une labellisation ou un véritable livrable ?
De nombreux projets intelligents et intéressants voient le jour en BIM. Comme il est possible de rassembler sous forme d'attributs des milliers de données sur un objet 3D, la maquette numérique semble donc être le livrable parfait permettant de disposer des informations en temps réel sur l'objet qui sera construit.

Cette labellisation BIM offre de nombreux avantages dont l'ascension se poursuit dans les projets de construction et d'assemblage. Pour autant la construction est un acte dynamique et non statique. Bien qu'on l'appréhende en décomposant des étapes, la mise en mouvement d'un chantier ce sont ses évolutions qui constituent la période durant laquelle des dérives peuvent se produire engendrant le non respect des indicateurs clés de performance.
Comment disposer d'un livrable BIM ?

BIM CONCEPTION / BIM CONSTRUCTION 

la 4D en tant que liaison entre le planning et le modèle 3D offre les moyens de représenter les étapes de la construction de telle sorte que si la cinématique initiale (1er livrable) exprime la méthode constructive. La mise à jour du planning et les décalages visuels constatés (série de livrables durant les réunions d'état d’avancement jusqu'à la réception). ) exprime dans le cadre du projet la réalité des étapes de construction sur le terrain par rapport au prévisionnel (on peut donc constater un changement de méthodes, des retards ou des avances de phases)
Un livrable 4D est un instrument qui mesure la performance (ou de la dérive) au regard des indicateurs clés du projet.
la 4D exprime donc bien cette approche de BIM CONSTRUCTION qu'il est essentiel pour un maître d'ouvrage d'avoir.

Posture du Maître d'Ouvrage : Demander ou Imposer la 4D ?

C'est un faux débat qu'il est nécessaire d'écarter dès le début. Faire passer en force c'est s'exposer à retomber dans le même travers: la Maîtrise d'ouvrage exige, la Maîtrise d'oeuvre fait payer. Personne n'est gagnant. 
Demander c'est s'exposer à des "oui" comme des "non". Dès lors se pose le problème de cohérence du travail. On obtiendra de la 4D partiellement. 

Définir un Cadre de Travail : le CCCTP ou bien la Cahier des Charges 
La maîtrise d'ouvrage dispose du droit à  fixer  un cadre de travail dans lequel, elle va demander aux entreprises de réaliser une procédure 4D (comme elle le demande aujourd'hui pour  une charte BIM) mais elle doit fixer les grandes axes et ne pas se contenter de demander de la 4D sans précisions. La maîtrise d'ouvrage doit décliner ces indicateurs de performance en livrables  à obtenir en 4D de telle sorte que tout au long du projet (Conception/préparation/Exécution) elle puisse (et ce quelque soit le découpage du projet) obtenir des livrables qui lui seront utiles pour valider les étapes ou bien les refuser, les négocier.

Les Avantages de réserver un chapitre BIM CONSTRUCTION 4D dans le cahier des charges / CCTP: 

- disposer d'un cadre de travail en accord avec les objectifs du projet (côté AMOA / MOA) 
- disposer d'une réponse (données par les MOE)  mesurable, quantifiable et comparable 
- lors de l'exécution du chantier, avoir entre les mains des livrables intermédiaires précis, performants et permettant d'accélérer les prises de décisions  - être en mesure de prendre les bonnes décisions - Améliorer la communication entre les parties prenantes et s'assurer une bonne cohésion avec l'ensemble des acteurs du projet. 




La Rédaction