CLAIMS : COMMENT LES EVITER ET COMMENT LES GÉRER ?
Le monde idéal n'existe pas. Dire qu'il existe une solution miracle serait mentir. Néanmoins la 4D offre véritablement les moyens de les amoindrir, d'éviter certains écueils et surtout de gérer au mieux les Claims (En défense ou en Attaque).
Comment ?
4D FACE A LA TYPOLOGIE DES CLAIMS
On ne combat efficacement que si l'on connait son ennemi. Identifier les chefs de réclamations est la démarche première qu'il faut avoir pour savoir si on est face à une difficulté de compréhension, un malentendu ou une mauvaise foi.
Une difficulté de compréhension. Construire, assembler est une chose complexe et de plus en plus sophistiqué. On le sait et on le répète: les décideurs, ne sont pas toujours les personnes ayant le plus de connaissance technique. Bien qu'elles puissent être appuyées par des professionnels de l'assistance à maîtrise d'ouvrage, ils aiment savoir, comprendre et se faire une idée avant d'engager des fonds.
Le Challenge revient à expliquer des choses complexes simplement. La 4D comme on ne le répétera jamais assez offre les moyens de traduire visuellement le phasage d'un projet de telle sorte qu'elle rend compréhensible la séquence de construction. en faisant animer un modèle 3D piloté par un planning; on répond à un double impératif, avoir une lecture visuelle simple vérifiable par les outils du métier (planning).
Répondre en 4D à une sollicitation (de son propre chef, dans le cadre d'un appel d'offre privé et/ou public) est une démarche qui suppose d'avoir envisagé d'étudier le projet en 4D. Ainsi la première vérification sera celle du Bureau d'Etudes qui validera la cohérence de son phasage par une vérification visuel. Tout anachronisme (d'ordonnancement) devant pouvoir être détectée par avance et corrigé avant de la présenter. Eviter le Claim c'est déjà s'assurer que sa séquence de montage est bonne ou plutôt "non mauvaise" à priori.
Un malentendu. La représentation mentale d'un ouvrage à construire est la principale source d'écart de compréhension et de malentendu. Chacun, de bonne foi, estime, suppose et se fait une idée de ce qui va "être construit". Pour autant les visions son différentes. Sans entrer dans le détail des raisons, si légitimes soient-elles, l'imagination est source de dissension. Disposer de la même représentation visuelle est le gage de dissipation des malentendus.
Exposer en 4D une méthode de phasage et illustrer visuellement une note d'hypothèse de planning, c'est s'assurer que l'on a éliminé l'écart de compréhension. Les discussions peuvent demeurer mais on sait à quoi s'attendre.
Simuler plusieurs phasages en 4D, les analyser, ne retenir que ceux qui paraissent le plus judicieux, voila une démarche qui permet de présenter une cinématique 4D. C'est aussi l'occasion de justifier de ses choix et/ou de les faire accepter/valider.
De la même manière, si les conditions dans le projet changent, évoluent, du fait du propriétaire, du fait d'une force majeure ou du fait d'un tiers, l'impact des changements de contexte doit pouvoir être mesurer par les professionnels, apprécié en termes de risques et présenté de façon à ce que les choix soient arrêtés d'un commun accord.
La 4D offre les moyens de présenter les éléments sur la base d'hypothèses réelles, das un contexte virtuel, simulant le déroulement dans le temps des étapes de la construction. Ce qui apparaît comme une pomme de discorde devient l'objet d'une âpre discussion pour déterminer comment résoudre au mieux un problème mais sans affect.
Concevoir et penser son projet en 4D permet d'éviter un certain nombre d'écueil car le professionnel accroît de façon notoire sa chance d'être compris par son interlocuteur.
Mauvaise foi. Elle consiste à utiliser un artifice pour tenter d'obtenir un droit que l'on a pas ou pour se soustraire à une obligation. Réclamer au-delà de ce qui est normal, se défausser alors qu'on devrait assumer sa responsabilité.
Lorsqu'il s'agit de rechercher une responsabilité ou de vérifier si le travail a bien été réalisé, la simulation 4D est une bonne méthode de travail.
Certes les parties pourront toujours discuter les hypothèses mais il s'agit de dérouler visuellement l’enchaînement de faits dans le temps.
Effectuer une analyse post-mortem, simuler les conditions, imaginer une variante, mesurer les impacts et les conséquences,c'est le travail de tout expert (judiciaire, à charge ou à décharge).
CONCLUSION
La 4D par sa relation directe et en temps réel entre le planning et le modèle offre par sa nature les moyens d'illustrer visuellement un ordonnancement et de révéler à chacun et sans équivoque le déroulement d'un phasage.
Elle devient un outil de travail sur lequel les parties peuvent argumenter. Mais révèle par transparence (à la vue de tous) des éléments permettant d'établir une preuve et/ou d'argumenter. Il appartiendra toujours aux arbitres/magistrat de trancher mais les parties pourront utiliser la 4D comme support de leur démonstration.
Mauvaise foi. Elle consiste à utiliser un artifice pour tenter d'obtenir un droit que l'on a pas ou pour se soustraire à une obligation. Réclamer au-delà de ce qui est normal, se défausser alors qu'on devrait assumer sa responsabilité.
Lorsqu'il s'agit de rechercher une responsabilité ou de vérifier si le travail a bien été réalisé, la simulation 4D est une bonne méthode de travail.
Certes les parties pourront toujours discuter les hypothèses mais il s'agit de dérouler visuellement l’enchaînement de faits dans le temps.
Effectuer une analyse post-mortem, simuler les conditions, imaginer une variante, mesurer les impacts et les conséquences,c'est le travail de tout expert (judiciaire, à charge ou à décharge).
CONCLUSION
La 4D par sa relation directe et en temps réel entre le planning et le modèle offre par sa nature les moyens d'illustrer visuellement un ordonnancement et de révéler à chacun et sans équivoque le déroulement d'un phasage.
Elle devient un outil de travail sur lequel les parties peuvent argumenter. Mais révèle par transparence (à la vue de tous) des éléments permettant d'établir une preuve et/ou d'argumenter. Il appartiendra toujours aux arbitres/magistrat de trancher mais les parties pourront utiliser la 4D comme support de leur démonstration.
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