PRIMAFRANCE

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mardi 18 octobre 2011

COLLECTIVITES TERRITORIALES


LA 4D : AU SERVICE DE LA GESTION DE LA PERFORMANCE COLLECTIVE

L’Etat débloque, 3 Milliard d’euros pour soutenir les collectivités territoriales. Le Gouvernement a choisi de porter 93 projets innovants (jusqu’à 191 millions d’euros). La Fonction Publique institue une prime d’intéressement à la performance collective.


Un constat s’impose : la notion de résultat devient un enjeu financier et un levier de motivation


Dans le cadre des grands projets d’aménagement urbain, il ne suffit pas de vouloir pour être efficace. Et encore faut-il l’être ensemble !

La gestion de ce type de projet doit passer par la redéfinition des approches méthodologiques de travail (ordonnancement et structuration des activités dans un schéma global et définition de processus cohérent de communication).

Partager la même réalité est essentiel. Un progrès notable a été fait grâce à la réalité virtuelle. La modélisation en 3D permet d’offrir une représentation identique à toutes les parties prenantes. Elle élimine les risques de mauvaise représentation des ouvrages à construire car ce qui était autrefois abstrait devient virtuellement concret.

La communication s’en trouve grandement facilitée.
De nombreuses collectivités l’ont déjà compris et utilise la 3D pour visualiser  et représenter leur territoire dans leur projet d’aménagement.



Un second pas à franchir

Mais avoir une vision statique ne suffit pas. Il faut être capable de simuler le mouvement.
La gestion des durées, représentée par le planning manque bien souvent de représentation graphique. Cette insuffisance a été comblée grâce à la 4D.  L’alliance des maquettes numériques en 3D et du planning offre des possibilités de performance très concrète.

Gérer[1] sous forme d’illustration graphique, ses plannings de phasage de travaux, modéliser de façon dynamique ses études d’impact, simuler les phasages lors de la présentation de solutions face à une difficulté, tel est l’apanage de la  4D.

La 4D, en tant que référentiel méthodologique de travail, associe le Design architectural et l’ingénierie comme composante l’une de l’autre.

Fédérant les bureaux d’étude, les constructeurs, les architectes ainsi que leur sous-traitant autour du donneur d’ordre, le maître d’ouvrage va pouvoir mesurer, comparer, suivre et décider au moyen de la 4D avec une vision plus claire, ses projets.

Créer de véritable passerelle entre les métiers pour éviter d’isoler les parties prenantes sur un projet, tels sont les principes posées par la démarche 4D.


Une démarche innovante de réalisation des projets :

Au lieu de concevoir le Design et le séquençage des travaux de façon séparée, la 4D propose de réaliser le Design à partir du phasage. Cette contrainte de construction, (alors que nous n’en sommes qu’à un stade virtuel), est le gage de réussite du projet : 


Les difficultés réelles  sont évitées sur le terrain puisqu’elles sont rencontrées lors de la construction virtuelle.


La modélisation des solutions est plus aisée en 4D plutôt que sur le terrain.

Enfin L’approche 4D gère le projet depuis les phases amont jusqu’à la clôture du chantier. Lors de la conception du projet, les modèles numériques ne sont pas définis. Il est possible de les représenter par des enveloppes graphiques et les relier à des plannings de phasage macro. 


Mais au fur et à mesure de l’avancée du projet, les modèles 3D affinés  et les plannings de détails seront substitués aux éléments initiaux tout en gardant la même logique d’ordonnancement établie initialement.

La 4D en tant que méthodologie de travail s’appuie sur l’ingénierie concourante et la renforce (puisque dans le processus  études/achat/ construction) elle s’immisce entre les phases d’étude et d’achat.
Elle fait de la construction réelle, une phase d’exécution qui peut être optimisée et raccourcie assurant ainsi la performance des équipes (depuis la conception jusqu’à l’édification).
  

 



[1] Gérer (concevoir, exécuter, suivre)




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