UNE APPARENTE
OPPOSITION
Quelles différences existe-t-il entre l’industrie et le
BTP ?
L’industrie est à la récurrence et la répétitivité ce que
l’unicité est au BTP : des éléments essentiels pour chacun et qui n’ont d’autres
objectifs que de les opposer ! Définitivement ?
Ne nous cachons pas la vérité, les points communs sont
beaucoup plus nombreux que les différences.
DES POINTS COMMUNS
EN RÉALITÉ
Sans se livrer à une liste exhaustive on peut noter qu’édifier
un bâtiment ou assembler un équipement industriel sont des actes de
constructions. Partant de ce postulat, une « préparation »
industrielle ressemble à « méthode constructive » (on créer une gamme
de montage / une séquence logique/ un ordonnancement).
Entretenir un bâtiment équivaut à effectuer un acte de
maintenance. Dès lors, travailler en milieu occupé (pour un bâtiment) et effectuer un arrêt de maintenance sont des
tâches identiques dans leurs principes de réalisation.
Certes la mise en œuvre sera différente mais les
réflexions seront les mêmes. (Identifier les travaux à réaliser, créer les
séquences pour effectuer le travail, gérer les ressources, tenir compte du site
en occupation, planifier les travaux, mesurer l’avancement etc…)
BIM ET INDUSTRIE
Les projets compte
tenu de leur spécificité se sont intéressés rapidement aux aspects virtuels de Design.
Les outils CAO/DAO en 3D munies de bill of materials, couplés à des outils de
PLM sont connues dans le monde de l’ingénierie industriels déjà depuis de
nombreuses années. De Grandes références émergent et leur faculté d’intégration
conduisent les éditeurs à proposer, à travers des formats propriétaires, des
suites logicielles très complètes permettant de gérer le Procurement.
Le BTP arrive un peu plus récemment dans ce domaine.
Cependant à travers les approches BIM, envisager L’Architecture,
l’ingénierie de conception et de Design et le mode collaboratif associée à
cette démarche de travail, n’a pas mis des siècles à venir.
On compte également aujourd’hui avec le développement des
outils de gestion de la maintenance de bâtiment en 3D.
4D ET BÂTIMENT /
4D ET INDUSTRIE
La maturité de l’ingénierie de conception est à l’industrie
ce que celle du BIM construction est au BTP. Une évidence sur le papier qui a
mis du temps à devenir effective.
Le BTP est d’essence plural par l’intermédiaire des corps
de métiers qui la compose et la multitude de technique associées. Les aspects
contractuels de ces projets en sont le reflet. Même s’il est indéniable qu’un certain nombre
de corps de métiers sévissent dans le domaine industriel, les constructeurs et
autres grands ensembliers sont relativement concentrés sur le marché. Les
formats propriétaires (au niveau informatiques) ont longtemps contraints les
acteurs du monde industriels à évoluer au gré des choix réalisés par certaines filières toute entières.
La liaison 3D/planning que nous connaissons était donc possible
mais limitée à un format ce qui avait pour conséquence d’être soumis à la
vitesse de développement des éditeurs/intégrateurs au regard du poids internes des
projets. Il fallait compter sur une approche spécifique par projet avec des
coûts non négligeable pour le développement et les montées de version.
INTEROPÉRABILITÉ ET APPORT DU BÂTIMENT A LA 4D
Le BTP a su vivifier, par sa diversité de formats
existant sur le marché, la notion d’interopérabilité malgré la guerre d’influence
des éditeurs sur leurs formats propriétaires.
SYNCHRO ayant compris la nécessité de s’affranchir de ce
microcosme, la suite logicielle de SYNCHRO a pris un relief tout particulier
pour les industriels, qui aujourd’hui, sont fortement intéressées par un outil offrant
une pluralité d’intégration de formats et permettant de recréer un 3D
composite. La dimension volumique et dynamique qu’offre la 4D fait entrevoir de
nombreuses applications notamment à travers la gestion des interfaces de
chantiers, l’intégration des modules et l’amélioration des revues de
constructibilités dans le cadre des relations entre génies civilistes et
industriels (pour ne citer qu’elle).
DE NOMBREUSES
APPLICATIONS
Aujourd’hui la convergence des spécialistes du béton avec
les industriels (et autres ensembliers)
sur un outil capable d’offrir des moyens de travail coordonnées tout en fixant
sans trop de rigidité le périmètre de chacun des métiers, est un atout de
premier choix.
SYNCHRO a fait l’objet de nombreux choix arrêtés par les
industriels au regard de sa capacité à renforcer leur dialogue avec les géants
du BTP.
Gageons que l’ouverture de l’industrie à la 4D avec
SYNCHRO n’en est qu’à ses débuts et que le futur devrait amener d’autres
industries à basculer vers une approche structurante, interopérable et robuste
comme celle que propose SYNCHRO.
La Rédaction